miércoles, 7 de junio de 2017

Les Chemins de la philosophie par Adèle Van Reeth

Les Chemins de la philosophie  par Adèle Van Reeth

du lundi au vendredi de 10h à 10h52



Réécouter La politique est-elle un métier ? (3) : Castoriadis, la démocratie est-elle l’affaire de tous ?
La politique est-elle un métier ? (3)

Link

Castoriadis, la démocratie est-elle l’affaire de tous ?
07.06.2017



Que peut encore nous apprendre la démocratie athénienne, du temps où s'inventaient simultanément la philosophie et la démocratie ?

Carlos Castoriadis

Carlos Castoriadis• Crédits : ULF ANDERSEN / AURIMAGES - AFP

Pour Castoriadis, ce temps de création collective, de vitalité politique et de remise en question des institutions incarne ce qu'il appelle "autonomie", la prise en charge par une société entière de son propre destin démocratique. D'où le problème que pose la bureaucratie, l'accaparement du projet politique entre les mains d'un petit nombre, faisant obstacle à l'avènement de la démocratie, au sens où celle-ci serait véritablement l'affaire de tous. Explications par Nicolas Poirier.




Le texte du jour


« Une société démocratique, quelle que soit sa taille, est toujours formée d’une pluralité d’individus qui participent tous au pouvoir dans la mesure où chacun a autant qu’un autre la possibilité effective d’influer sur ce qui se passe, ce qui n’est absolument pas le cas en pratique dans nos sociétés démocratiques, qui sont plutôt ce que j’appellerais des oligarchies électives et libérales, avec des strates sociales bien barricadées dans leurs positions de pouvoir. 

Certes, ces strates ne sont pas tout à fait étanches. C’est le fameux argument des libéraux : « M. Machin a commencé par être vendeur de journaux puis, grâce à ses capacités, il a fini président de la General Motors », ce qui prouve simplement que les couches dominantes savent aussi se renouveler en recrutant dans les strates inférieures les individus les plus actifs dans le jeu social tel qu’elles l’ont organisé. 




Et il en va de même pour la politique, dominée par la bureaucratie des partis : peu importe qu’ils soient au gouvernement ou dans l’opposition, qu’ils soient socialistes ou conservateurs, ils sont en un sens complices pour ce qui est des enjeux inamovibles de pouvoir. Ils ne changent pas en fonction d’une quelconque volonté populaire, mais selon les règles du jeu bureaucratique de l’appareil partisan, qui vont promouvoir de nouveaux dirigeants. […]

Mais il ne faudrait pas croire pour autant que les oligarchies dominantes, capitalistes ou politiciennes, violent partout et toujours un peuple innocent, à son corps défendant. Les citoyens se laissent mener par le bout du nez, se font berner par des politiciens habiles ou corrompus, et manipuler par des médias avides de scoop, mais n’ont-ils aucun moyen de les contrôler ? Pourquoi sont-ils devenus tellement amnésiques ? Pourquoi oublient-ils si facilement que le même Reagan ou le même Mitterrand, il y a un an, il y a quatre ans, tenait de tout autres discours… Ont-ils été zombifiés par des esprits maléfiques ? »




Cornelius Castoriadis, Une société à la dérive, Seuil, 2005, « Les enjeux actuels de la démocratie » (1986), p. 157

Link 

https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/la-politique-est-elle-un-metier-3-castoriadis-la-democratie

https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/la-politique-est-elle-un-metier-4-platon-le-philosophe-au

https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/la-politique-est-elle-un-metier-1-revolutions-dans-la-vie

Traducción personal

Los caminos de la filosofía de Adele Van Reeth

De lunes a viernes 10 a.m.-10:52

Repetición:  ¿Es la política un comercio? (3): Castoriadis, ¿la democracia es asunto de todos?
¿Es la política un oficio? (3)

Castoriadis, ¿ la democracia es asunto de todos?
07/06/2017

¿Qué podemos aprender todavía de la democracia ateniense, del tiempo dónde se inventabao simultáneamente la filosofía y la democracia?

Carlos Castoriadis
Carlos Castoriadis • Créditos: ULF ANDERSEN / AURIMAGES - AFP

Para Castoriadis, El tiempo esta vez de la creación colectiva, la política y la reevaluación de la vitalidad institucional encarna lo que él llama "autonomía", la asunción por la sociedad de su propio destino democrático. Por lo tanto el problema de la burocracia, acaparando el proyecto político en manos de unos pocos, impidiendo la llegada de la democracia en el sentido de que sería verdaderamente un asunto de todos. Explicaciones de Nicolas Poirier.

El texto del día

"Una sociedad democrática, sea cual sea su tamaño, está siendo formada por una pluralidad de individuos en que todos participan en el poder desde todo el mundo tiene tanto como otra posibilidad real de influir en lo que sucede que no es absolutamente el caso en la práctica en nuestras sociedades democráticas, que son más de lo que yo llamaría oligarquías electivas y liberales con los estratos sociales bien atrincherados en sus posiciones de poder.



Si bien estos estratos no son completamente impermeables. Este es el famoso argumento de los liberales El Sr. Machin comenzó como vendedor de periódicos de entonces, gracias a su habilidad, terminó presidente de General Motors ", que sólo demuestra que los estratos dominantes también saben cómo renovar reclutamiento de los estratos inferiores de los individuos más activos en el juego social,  que han organizado.

Y mismo ocurre con la política, dominada por la burocracia de los partidos: no importa si están en el gobierno o en la oposición, ya sean socialistas o conservadores,  son cómplices en una dirección en términos de problemas de alimentación inamovibles. Ellos no cambian en dependencia de cualquier voluntad popular, pero sino de acuerdo a las reglas del juego del aparato del partido burocrático, que promoverá nuevos líderes. [...]

Pero no se debe pensar siempre que las oligarquías dominantes, o los políticos capitalistas, violenta en todas partes y siempre al pueblo inocente, contra su voluntad. Las personas se dejan conducir por la nariz, se dejan engañar por los políticos inteligentes o corruptos y son manipulados por los medios de comunicación ávidos de recoger, pero no tienen manera de controlarlos? ¿Por qué están ahora tan amnésicos? ¿Por qué se olvidan tan fácilmente que incluso Reagan o incluso Mitterrand allí hace un año,y hace cuatro años, manteniendo todos los demás discursos ... ¿Han sido zombificados por espíritus malignos? "

No hay comentarios:

Publicar un comentario